[Les reines du silence – Partie #3] Les féministes ne se tairont plus

En octobre 2017 a lieu un mouvement mondial de dénonciation des violences sexistes et sexuelles sur les réseaux sociaux. Un très grand nombre de femmes, de manières massive, disent avec le hashtag #MeToo : « moi aussi j’ai été agressée, harcelée ou violée ». Cet événement mondial a été massivement qualifié, particulièrement dans les médias, de « libération de la parole des femmes ».

[Les reines du silence – Partie #2] Bavardes, vraiment ?

Passée l’étape de l’accès à la prise de parole, la manière dont celle-ci est perçue est régie par des dynamiques de genre, comme on l’a rapidement abordé dans la première partie. Nos stéréotypes sont à l’œuvre selon qu’un discours est prononcé par des hommes ou des femmes. D’ailleurs, un mythe est bien ancré depuis nos plus jeunes années : les femmes seraient trop bavardes.

[Les reines du silence – Partie #1] Les hommes racontent l(es) histoire(s)

Prendre la parole publiquement, à l’écrit ou à l’oral, est une opportunité d’occuper l’espace et ainsi transmettre son récit, son point de vue. La parole dans l’espace public est majoritairement distribuée en reconnaissance d’un certain statut, parce qu’une personne est considérée légitime à tenir le micro ou la plume. Cette légitimité est souvent explicitée par la fonction de la personne invitée à parler, par exemple en qualité d’expert·e par son métier ou de témoin.

[Les reines du silence] La prise de parole des femmes en 3 parties

Autour du 8 mars 2021, on m’a proposé de contribuer à une infolettre mensuelle d’ingénieur·es en ma qualité de femme en partageant un point de vue en lien avec cette journée internationale des droits des femmes. Ma réaction a été mitigée. Bonne nouvelle : on donnait la parole aux femmes dans une publication souvent exclusivementLire la suite « [Les reines du silence] La prise de parole des femmes en 3 parties »